mémorisé ses répliques pour la série
image credit to Scott Kowalchyk/CBS

George Clooney admet avoir mémorisé ses répliques pour la série

George Clooney est à quelques semaines de faire ses débuts à Broadway dans la nouvelle adaptation théâtrale de son film de 2005, Good Night, and Good Luck. Mais il semble qu’il va avoir besoin de tout le temps qu’il peut pour se préparer.

Lors d’une apparition dans l’émission The Late Show with Stephen Colbert le mardi 18 février, l’acteur oscarisé a déclaré que, bien qu’il ait co-écrit le film et la pièce de théâtre (tous deux avec Grant Heslov), mémoriser ses répliques a été « un cauchemar ».

« Je ne me souviens pas du nom de mes enfants ! » a plaisanté Clooney, qui partage des jumeaux de 7 ans, Alexander et Ella, avec sa femme Amal. « J’ai 63 ans ! »

« C’est bizarre. Quand je faisais Urgences, nous faisions 12 pages par jour de dialogue médical et vous pouviez simplement venir et le sortir. J’avais 30 ans », a ajouté Clooney, avant de démontrer qu’il se souvenait de l’expression « tachycardie supraventriculaire » qu’il a dit ne s’être « jamais trompé depuis » en faisant le drame de 1994. « Maintenant, je ne me souviens de rien. »

Mais alors qu’il était intrépide à l’époque, Clooney ressent bien différemment aujourd’hui.

“Honnêtement devant Dieu, littéralement, ce sont des discours très célèbres que Murrow a écrits et je commence à les faire et je m’assois là en me disant : ‘Uhhh… Je ne me souviens pas”, a déclaré Clooney. C’est la panique pure.

« Je suis terrifié », a-t-il dit, notant à quel point la scène et l’écran sont différents. « C’est une bête très différente. Ouais, j’ai peur !

George Clooney attends a press event announcing the complete Broadway cast of "Good Night, And Good Luck" at The Wintergarden Theatre on February 6, 2025
George Clooney, à l’extérieur du Winter Garden Theatre où il fera ses débuts à Broadway dans « Good Night, and Good Luck » en mars.Bruce Noikas/TheImage

Good Night, and Good Luck commence les représentations le mercredi 12 mars au Winter Garden Theatre. La soirée d’ouverture est prévue pour le jeudi 3 avril.

Clooney sera rejoint dans Good Night, and Good Luck par Mac Brandt dans le rôle du colonel Anderson, Will Dagger dans le rôle de Don Hewitt, Christopher Denham dans le rôle de John Aaron, Glenn Fleshler dans le rôle de Fred Friendly, Ilana Glazer dans le rôle de Shirley Wershba, Clark Gregg dans le rôle de Don Hollenbeck, Paul Gross dans le rôle de William F. Paley, Georgia Heers dans le rôle d’Ella, Carter Hudson dans le rôle de Joe Wershba, Fran Kranz dans le rôle de Palmer Williams, Jennifer Morris dans le rôle de Millie Green, Michael Nathanson dans le rôle d’Eddie Scott, Andrew Polk dans le rôle de Charlie Mack et Aaron Roman Weiner dans le rôle de Don Surine.

R. Ward Duffy, Joe Forbrich, Imani Rousselle, Greg Stuhr, JD Taylor et Sophia Tzougros complètent l’ensemble.

David Cromer, lauréat d’un Tony, mettra en scène Good Night et Good Luck sur scène. Clooney a réalisé le film, remportant une nomination aux Oscars pour son travail et une pour son scénario original. Le film a également été nominé pour le meilleur film.

Par coïncidence, Clooney a remporté son Oscar le soir même – mais pas pour Good Night et Good Luck. Il a remporté le prestigieux trophée pour son travail d’acteur dans un second rôle dans Syriana.

Signage during a press event announcing the cast of the play based on the 2005 film "Good Night, And Good Luck" on Broadway at The Wintergarden Theatre on February 6, 2025
Le chapiteau du Winter Garden Theatre de Broadway pour « Good Night, and Good Luck ».Bruce Noikas/TheImage

Ailleurs dans The Late Show, Clooney a expliqué pourquoi c’était le bon moment pour présenter à Broadway Good Night, and Good Luck, une pièce que Colbert a décrite comme étant sur « un homme de journalisme qui se dresse contre les intérêts des entreprises et des politiques ».

« Grant et moi… avons écrit cela il y a 20 ans parce qu’on me traitait de traître dans le pays parce que j’étais contre la guerre en Irak », a déclaré Clooney. « Depuis toujours, nous avons ce problème où le pouvoir déteste en quelque sorte le quatrième pouvoir, ils détestent le journalisme. Et mon père est présentateur et journaliste et nous avons toujours cru en l’idée que lorsque les trois autres domaines – le pouvoir judiciaire, le pouvoir exécutif [et le pouvoir législatif] – lorsque tout cela vous fait défaut, vous avez besoin de ce quatrième pouvoir. Et c’est un moment où nous sommes à notre meilleur. Et j’aime l’idée de nous voir à notre meilleur, je pense que c’est une chose excitante à faire.

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